
Nos projets en cours
Développement de tests biologiques rapides de détection de la résistance aux herbicides chez les principales mauvaises herbes du Québec

Étudiante : Anne Marion; Collaborateurs : Martin Laforest (AAC) et David Miville (MAPAQ)
L’émergence de la résistance aux herbicides chez les mauvaises herbes représente un défi majeur pour l'agriculture moderne. Actuellement, la méthode de détection des cas de résistance demeure le test classique sur des plantes entières. Bien que précis, ce test est long, coûteux et laborieux. De plus, plusieurs mois peuvent s’écouler avant d’obtenir les résultats, ce qui ne permet pas aux producteurs d’ajuster rapidement la gestion des mauvaises herbes en cas de résistance. L’objectif de ce projet est de développer un test de détection rapide (RISQ test) de la résistance aux herbicides des groupes 1, 2, 5, 9 et 27 chez les principales mauvaises herbes du Québec.
Caractérisation du(es) mécanisme(s) impliqué (s) dans la résistance aux herbicides inhibiteurs de l’ACCase et de l’ALS chez la folle avoine et au glyphosate chez le chénopode blanc et la petite herbe à poux et développement d’outils moléculaires pour la détection rapide des plantes résistantes
Étudiante : Eya Trabelsi; Collaborateurs : Martin Laforest (AAC) et David Miville (MAPAQ)
Avec l'augmentation constante du nombre d'espèces de mauvaises herbes résistantes aux herbicides au Québec, la demande pour la détection de cette résistance est également en forte croissance. Le laboratoire de diagnostic et d’expertise en phytoprotection (LEDP - MAPAQ) dispose d’un certain nombre de tests moléculaires permettant de détecter rapidement les cas de résistance, mais ces tests restent limités en ce qui concerne les espèces de mauvaises herbes et les herbicides. Les objectifs de ce projet sont de 1) développer des tests moléculaires rapides pour la détection des mutations connues des gènes de l’ACCase et de l’ALS et qui confèrent des résistances aux herbicides de groupe 1 et 2 respectivement chez la folle avoine (Avena fatua L.) et identifier des gènes de résistance non liés à la cible., de 2) caractériser la résistance au glyphosate chez le chénopode blanc par séquençage du gène de l’EPSPS et par l’étude des niveaux d’expression de gènes par RNA-seq sous différentes conditions environnementales dans le but de développer des tests moléculaires et finalement de 3) confirmer et valider la résistance au glyphosate chez la petite herbe à poux dans les populations québécoises.
_edited.jpg)
Développement d’une stratégie intégrée de lutte biologique contre les mauvaises herbes dans la canneberge

Étudiant : Francis Chamberland; Collaborateurs : Jichul Bae (AAC), Charitha A. Jayasinghege (AAC), Martine Dorais (Université Laval), Didier Labarre (APCQ), Gabriel Ayotte-Breton (APCQ), Catherine Ouellet et Patrick Riendeau (SHGL)
La gestion des mauvaises herbes constitue l’un des principaux obstacles à la conversion de la production conventionnelle en agriculture biologique pour la canneberge. En agriculture biologique, les stratégies de gestion des adventices reposent largement sur le désherbage manuel, une pratique exigeante en main-d’œuvre et chronophage, entraînant des coûts élevés pour les producteurs. L’objectif principal de ce projet est de développer une stratégie intégrée et durable de gestion des mauvaises herbes en culture de canneberge, en utilisant des méthodes compatibles avec l’agriculture biologique. Plus précisément, nous visons à mettre au point une série de nouveaux outils et techniques, notamment des méthodes électriques, des pratiques culturales (en testant différents cultivars), des bioherbicides, des régulateurs de croissance des plantes (PGR) et des biostimulants. L’objectif est de réduire les pertes de rendement causées par les mauvaises herbes, de diminuer les coûts liés à leur contrôle en production biologique et de proposer des alternatives aux herbicides pour les producteurs en culture conventionnelle.
